Rewalk Robotics est en train de finaliser un nouvel exosquelette qui pourrait bien changer la vie des personnes en situation de handicap : un exosquelette souple pesant moins de cinq kilos et pouvant reproduire un mouvement de marche.
Comment ça marche ?
Cet exosquelette ressemble à une combinaison d’alpiniste avec une sorte de poche banane, située au niveau de la ceinture. Celle-ci intègre les moteurs et câbles permettant de maintenir les articulations en place, mais aussi des genouillères ainsi que des capteurs placés sous les pieds.
La grande nouveauté, c’est donc la légèreté de cet uniforme qui pèse moins de cinq kilos, contrairement aux dizaines de kilos des précédents exosquelettes. Le prototype proposé aujourd’hui par Rewalks Robotics permet une autonomie de deux heures.
Qui peut l'utiliser ?
En raison de sa souplesse, cet exosquelette ne s’adresse qu’aux personnes en situation de handicap au niveau des membres inférieurs, notamment les personnes qui ont été victimes d’un AVC ou celles atteintes de la maladie de Parkinson.
Dans le cas d’un accident vasculaire cérébrale, beaucoup de personnes peuvent encore se lever mais ont du mal à bouger les pieds et les jambes. D’autres ne peuvent même plus déclencher le processus de marche. Ce nouvel exosquelette serait donc une aide pour bouger les jambes. Soit de façon permanente ou comme un outil progressif de réhabilitation au service des handicapés.
Il ne peut malheureusement pas convenir aux personnes avec la moelle épinière sectionnée.
Rewalk Robotics commencera le protocole clinique cette année puis devrait lancer son premier produit sur le marché en 2018.