Cette aide humaine permettant aux personnes en situation de handicap d’être assistées dans des tâches quotidiennes, excluait jusque-là de nombreuses personnes atteintes d’un handicap psychique.
Mercredi 20 avril, le Gouvernement a annoncé une réelle avancée en la matière !
Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées de France avait promis, en octobre dernier de faire bouger les lignes sur ce sujet.
Cette « prestation de compensation du handicap » (PCH) a été élargie par décret aux personnes qui présentent un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neuro-développement. L’aide humaine pourra être octroyée à partir de janvier 2023 si la personne éprouve des difficultés à « gérer son stress » face à l’imprévu, ou à effectuer des « tâches multiples » de la vie quotidienne, comme les étapes de la préparation d’un repas, selon le décret.
Les critères d’attribution de la PCH évoluent… Cap vers une nouvelle ère !
De nombreux acteurs concernés réclamaient depuis longtemps cette réforme. D’après eux, les critères d’attribution de la PCH excluaient jusqu’ici les personnes porteuses d’un handicap mental : le bénéficiaire devait être incapable d’effectuer seul des activités quotidiennes essentielles (se laver, s’habiller, aller aux toilettes…). Or de nombreuses personnes porteuses d’un handicap psychique ne sont pas entravées pour ces gestes quotidiens, mais pour d’autres démarches : faire ses courses, aller chez le médecin, prendre le bus… Pour cela, elles n’avaient droit jusqu’à présent à aucune aide.